Les enfans, les adultes & les personnes qui sont naturellement foibles, sont les plus exposées aux maladies vermineuses ; la foiblesse des organes digestifs, le relâchement de leurs fibres, les mauvaises digestions, la vie oisive & sédentaire, l’usage des fruits verts, des plantes & des racines crues, sont les causes les plus ordinaires de la génération des vers. La bile altérée, bien loin d’être un poison pour les vers, leur est au contraire un aliment : il faut donc lui enlever cette âcreté qui lui est si ordinaire dans les fièvres, & lui donner une qualité douce & savonneuse, & ne pas perdre de vue le relâchement des intestins, dont il faut remonter le ton, ainsi que des vaisseaux excrétoires & sécrétoires de la bile : souvent, par ce moyen, les vers sont chassés sans le secours d’aucun antihelmintiques. Son corps ordinairement long de plusieurs aunes, & applati en forme de ruban, se rétrécit peu-à-peu vers sa partie supérieure, & se termine en un fil fort menu, d’un pied de longueur ou plus
» (Tout ce qu’on trouvera dans cet article précédé de guillemets, est tiré du traitement du ténia ou ver solitaire, pratiqué à Morat en Suisse, examiné & éprouvé à Paris, & publié par ordre de Sa Majesté en 1775.) » Cette veine est bleuâtre ou rougeâtre, ou simplement de couleur blanche. Le vrai spécifique contre le ténia est le remède de madame Nouffer. » Si le malade n’a pas été produits à la truffe de haute qualité la garde-robe ce jour-là, ou qu’il soit échauffé ou sujet aux constipations, ce qui est rare, quand on a le ver plat, madame Nouffer lui fait prendre un lavement fait avec une petite poignée de feuilles de mauve & de guimauve bouillies dans suffisante quantité d’eau ; on y ajoute une pincée de sel ordinaire, & après avoir coulé, deux onces d’huile d’olive ; il doit le garder le plus long-temps qu’il pourra ; ensuite il se couche, & repose de son mieux. Il arrive quelquefois que les vers qui séjournent dans les premières voies, causent des douleurs de côté, une toux sèche avec crachement de sang
Dans ce cas-là, mon ami, soyez son bon ange ; moi, je ne puis guère m’en mêler ; mais vous le devez ; sauvez-le des arrêts trop sévères de sa conscience, sauvez-le de sa propre vertu, empêchez-le à tout prix de s’immoler, car dans ces sortes de choses (s’il s’agit d’un mariage ou de ces unions qui, sans avoir la même publicité, ont la même force d’engagement et la même durée), dans ces sortes de choses, dis-je, le sacrifice de celui qui donne son avenir n’est pas en raison de ce qu’il a reçu dans le passé. Je n’avais plus que deux ou trois pas à faire dans le couloir avant d’arriver à cette chambre où était renfermée la substance précieuse de ce corps rose – cette chambre qui, même s’il devait s’y dérouler des actes délicieux, garderait cette permanence, cet air d’être, pour un passant non informé, semblable à toutes les autres, qui font des choses les témoins obstinément muets, les scrupuleux confidents, les inviolables dépositaires du plaisir
Paris, 1698, et un Voyage du Levant, 1717, 3 v. TOURLET (René), né en 1756 à Amboise, mort en 1836, fut reçu médecin à Montpellier, vint en 1799 se fixer à Paris, y obtint un emploi aux Archives, et concourut à la rédaction des Annales littéraires, du Magasin encyclopédique, et surtout du Moniteur (pour la partie scientifique). On lui doit, entre autres ouvrages, des Éléments de botanique, Paris, 1694, 3 vol. Le nom de Tournély, mis en tête de quelques autres ouvrages, paraît n’être qu’un pseudonyme, sous lequel se serait caché l’abbé Lafosse. Comme son nom l’indique, pousse principalement en Chine. TOURNELLE (la), nom que l’on donnait à deux chambres de justice de Paris : l’une, dite la Tournelle criminelle ou simplement la Tournelle, qui jugeait en dernier ressort les affaires criminelles ; elle fut instituée en 1436, et modifiée en 1452 et 1519 ; – l’autre, la Tournelle civile, érigée en 1667 pour les affaires civiles au-dessous de 3000 livres
«Il y de grands chefs, pour les grosses truffes fraîches de très grande qualité. Le prix de Tuber Melanosporum varie en fonction du volume de production et du degrés de maturité des truffes mises en vente. Tandis que pour les toilettes, avertie par un instinct de coquette et peut-être par un regret de jeune fille pauvre qui goûte avec plus de désintéressement, de délicatesse, chez les riches, ce dont elle ne pourra se parer elle-même, elle sut me parler très bien des raffinements d’Elstir, si difficile qu’il trouvait toute femme mal habillée, et que mettant tout un monde dans une proportion, dans une nuance, il faisait faire pour sa femme à des prix fous des ombrelles, des chapeaux, des manteaux qu’il avait appris à Albertine à trouver charmants et qu’une personne sans goût n’eût pas plus remarqués que je n’avais fait. Il faut y joindre les Langobardi (Lombards) et les Angli, qui primitivement habitaient sur les bords de l’Elbe et qui émigrèrent, les 1ers chez les Istævons, et les 2es chez les Ingævons. Quant à la Germanie purement barbare, il est fort difficile de déterminer les noms et la position des peuples qui l’habitaient : toutefois, dans les deux premiers siècles de notre ère, la Germanie paraît avoir été partagée entre trois grandes nations principales: 1° les Hermions au N. E., entre l’Elbe et la Vistule; 2° les Ingævons au N. et au N. O.; 3° les Istævons à l’O